Cinq jours après l’augmentation du plafond des titres-restaurants à 25€ par jour, c’est le moment de faire un petit bilan avec les restaurateurs. Écosimple a rencontré la gérante du restaurant-hôtel Le Franklin.
« Non, je n’ai pas vraiment vu de différences depuis samedi dernier », avoue la gérante du restaurant-hôtel Le Franklin, situé à Paris. Depuis samedi 1er octobre, le plafond du montant des titres-restaurant par jour est monté à 25€. Entre les restaurateurs et les gérants de grande surface, la décision fut appréciée pour certains et critiquée par d’autres.
De son côté, la gérante du restaurant du 16e arrondissement reste positive : « Pour nous, ce nouveau plafond ne change pas forcément grand-chose. Après, peut-être que les gens se diront qu’ils viendraient plus souvent le soir en semaine. On verra bien dans les prochains jours, les prochaines semaines ».
« Cette augmentation à 25€ par jour a surtout un impact pour les consommateurs. En plus de cette augmentation, ils peuvent désormais acheter presque tous les produits alimentaires en grande surface ». En effet, ce sont les consommateurs qui étaient ravis de cette mesure. Mais pas seulement. Les gérants de grande surface ne se plaignaient pas non plus. « Ils prennent à manger et en même temps, ils font quelques petites courses. Ils dépenseront plus bien entendu", avait déclaré Dory Tabet, gérant du magasin Coccinelle à Boulogne-Billancourt.
Des restaurateurs agacés
À son annonce, certains restaurateurs étaient contre cette nouvelle mesure. Hervé Dijols, président du Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC), avait dénoncé : "un dévoiement des tickets-resto qui fait que l'on peut acheter tout et n'importe quoi. Jusqu'à présent, les personnes mettaient plus de côté les tickets-restaurant pour se faire plaisir en vacances ou au resto, explique Hervé Dijols. Mais depuis septembre, les restaurants reçoivent une part moins importante des titres-restaurant que jusqu'à présent."
De son côté, la gérante de la brasserie parisienne était d’avis plus neutre : « Nous n’étions ni pour, ni contre pour cette augmentation à 25€ ».
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